À propos
la Chaire UNESCO du patrimoine vivant et des moyens d'existence durables
La Chaire UNESCO sur le patrimoine vivant et les moyens d'existence durables promeut un système intégré de recherche, d'enseignement et de formation, ainsi que l'engagement communautaire et la communication dans le domaine du patrimoine vivant/patrimoine culturel immatériel (PCI) et des moyens d'existence issus du PCI.
Nous facilitons la collaboration entre les organisations travaillant dans le domaine du PCI, les chercheurs et les praticiens de renommée internationale, y compris les professeurs de l'UNBC et d'autres institutions universitaires au Canada et dans le monde.
Nos Objectifs
Dans l'esprit de la Convention de l'UNESCO de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, nos objectifs spécifiques sont de:
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Reconnaître, promouvoir et sauvegarder le patrimoine culturel immatériel [PCI], également appelé patrimoine vivant
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Renforcer les voies d'acquisition, de rétention, de transmission et de revitalisation des langues
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Fournir les conditions nécessaires à la transmission du PCI par l'échange de connaissances, des pédagogies axées sur le PCI, la création et la diffusion de bonnes pratiques, l'utilisation innovante des technologies numériques, la mobilité des jeunes et le renforcement des capacités
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Coopérer étroitement avec l'UNESCO, les autres chaires UNESCO et les réseaux UNITWIN sur les programmes, ateliers et activités pertinents
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Collaborer avec les communautés, les organisations, les ONG, les gouvernements, les peuples autochtones et la communauté internationale pour soutenir les moyens de subsistance issus du PCI, y compris les langues, par le renforcement des capacités et l'autodétermination sur les éléments du patrimoine culturel immatériel
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Rapprocher le patrimoine culturel immatériel et les voies économiques durables, afin de trouver un équilibre entre la croissance économique, le bien-être socio-environnemental et la résilience culturelle
Le Canada n'ayant pas ratifié la Convention de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003, très peu de recherches ont été menées au Canada pour établir un lien entre le PCI et les moyens de subsistance durables. Convention for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage, very little research has emerged in Canada linking ICH and sustainable livelihoods.
Il existe un consensus général sur le manque de compréhension du PCI au Canada, d'où la nécessité d'un travail politique sur le PCI, d'une transmission efficace de la langue et d'une évaluation des expressions culturelles.
Notre objectif principal est de catalyser le besoin de reconnaissance du PCI et de mettre en œuvre les recommandations formulées par nos organisations partenaires, les participants à la conférence 2022 Conversations sur le PCI, l'UNESCO et les communautés autochtones, ainsi que de répondre aux recommandations de la Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA) et aux appels à l'action de Vérité et Réconciliation.
Si l'"esprit" de notre travail s'inspire du passé, notre création de connaissances s'appuie sur les réalités contemporaines pour envisager un avenir durable, équitable, inclusif et dynamique sur le plan culturel et linguistique.
Principes directeurs
Le PCI est un patrimoine vivant
Cela signifie qu'il est à la fois "traditionnel" et "contemporain" ; il est vivant et évolue. Le PCI représente des traditions héritées du passé, mais aussi des pratiques rurales et urbaines contemporaines auxquelles participent divers groupes culturels
Le PCI est communautaire et identifié
Le patrimoine culturel immatériel ne peut être du patrimoine que s'il est reconnu comme tel par les communautés, les groupes ou les individus qui le créent, l'entretiennent et le transmettent - personne d'autre ne peut décider à leur place qu'une expression ou une pratique donnée fait partie de leur patrimoine
(adaptée de la Convention UNESCO PCI)
Le PCI est inclusif
Nous pouvons partager des expressions du patrimoine culturel immatériel similaires à celles pratiquées par d'autres. Qu'elles proviennent du village voisin, d'une ville située à l'autre bout du monde ou qu'elles aient été adaptées par des peuples ayant migré dans une autre région, elles constituent toutes un patrimoine culturel immatériel, transmis d'une génération à l'autre, évoluant en fonction de leur environnement et contribuant au sentiment d'identité et de continuité.
Il s'agit d'un lien vivant entre notre passé, notre présent et notre avenir. Le patrimoine culturel immatériel contribue à la cohésion sociale, en encourageant un sentiment d'identité et de responsabilité qui aide les individus à se sentir membres d'une ou de plusieurs communautés et de la société dans son ensemble.
Le PCI est représentatif
Le patrimoine culturel immatériel n'est pas seulement apprécié en tant que bien culturel, sur une base comparative, pour son exclusivité ou sa valeur exceptionnelle. Il se développe à partir de ses racines dans les communautés et dépend de ceux dont la connaissance des traditions, des compétences et des coutumes est transmise au reste de la communauté, de génération en génération, ou à d'autres communautés
Colonisation et patrimoine culturel immatériel au Canada
Selon la Commission de vérité et de réconciliation du Canada, plus d'un siècle de politiques assimilationnistes ont visé le patrimoine culturel immatériel et les langues des peuples autochtones. Malgré les dommages causés par ces forces, les peuples autochtones ont fait preuve de résilience et continuent de maintenir, de transmettre et de revitaliser leur patrimoine vivant dans un monde contemporain.
Selon la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP), les peuples autochtones ont le droit de maintenir leurs traditions culturelles. Notre travail vise à soutenir les droits des peuples autochtones à pratiquer et à sauvegarder leurs propres traditions culturelles.